Tour de la Bretagne Sud à vélo
Jour 15, 16, 17, suite et fin. Enfin je retrouve un peu de réseau pour publier la fin de la balade. À noter que les clients oranges ne sont pas gâtés, ni les Bretons bien sûr, car à l’intérieur des terres nous captons le réseau que très ponctuellement et avec un faible débit. Nous comprenons bien ici ce que veut dire zone blanche. Donc nous voilà, après Pontivy et son camping, perturbé jusqu’à 4 heures du matin par une bande de jeunes fêtards, de nouveau le long du canal. Les pistes sont plutôt bien entretenus et nous roulons bon train. Comme les autres jours nous rencontrons, outre les promeneurs locaux, beaucoup d’autres cyclistes en vélo sacoches et sommes surpris du nombre de familles avec jeunes enfants, jusqu’à quatre, avec tout leur bardas qui va avec. Nous admirons leur organisation. Après une halte ravitaillement à Rohan nous arrivons à Josselin. Installé pour la nuit au camping, le premier coup de vent fort arrive à 22 h suivi d’un violent orage. Par chance la tente est assez à l’abri du vent derrière une grosse haie, mais la forte pluie ne nous épargne pas. Première trace d’humidité mais sans conséquence et nous nous endormons. Vers 2h30 à nouveau un très violent orage, un véritable bombardement de feux d’artifices, avec le déluge qui va avec, mais ne perturbe pas le sommeil de Monique. C’est un peu plus tard qu’elle constate, surprise, que son matelas baigne dans l’eau... le matin peu de soleil pour sécher tente, matelas... ainsi que toutes mes affaires restées dans mes sacoches pourtant fermées sur le vélo, au contraire de celle de Monique qui sont de bien meilleurs qualités. Après une visite de la belle cite de Josselin nous reprenons notre route en décidant de zapper le festival photo de La Gacilly et poursuivre sur Rochefort en terre. Une crêperie est providentielle pour nous éviter, vers midi, une forte pluie. A la hauteur de Malestroit nous quittons le canal pour emprunter une superbe voie verte, ancienne ligne de chemin de fer, menant vers Questembert. Nous quittons cette voie au revêtement en parfait enrobé à hauteur de Rochefort en terre. À 3 kms de l’arrivée un orage nous surprend et nous trouvons l’abri providentiel d’un abribus ne semblant plus utilisé et juste conçu pour deux personnes. Redoutant que cela se poursuivre et dans l’incapacité à sécher tente et matériel nous battons en retraite et trouvons une chambre disponible dans un bienvenu hôtel de Rochefort en terre. Visite du village avant et après repas, bonne nuit à l’abri, nous reprenons notre route vers Mesquer où nous avons laissé notre véhicule. Plus de 500 m de dénivelé jusqu’à La Roche Bernard où nous prenons le temps de visiter le village des artisans créateurs, à voir. Poursuite jusqu’à Mesquer ou nous retrouvons la maison de nos amis sous un beau soleil ce qui nous permet de sécher notre matériel.
En conclusion, hormis ces 2 derniers jours, nous avons bénéficier d’un généreux temps ce qui nous a permis de réaliser un superbe voyage, de rencontrer des gens forts sympathiques, de nous conforter dans le bienfait de ce type de voyage et de nous inviter, et vous aussi, à renouveler ce genre d’expériences.
Après les 55, 54 et 53 kms réalisés ces trois derniers jours nous aurons parcourus un peu plus de 900 kms dans cette belle Bretagne dont 500 en compagnie de Karine et Jacques.
Journée 14, après une nuit dans un lit douillet (et sans l’orage annoncé) nous voici en route avec une première pause café dans le pittoresque village de Gouarec et sa belle halle. Poursuivant le long du canal, rivière Blavet, nous voilà tenu de remonter sur la colline à Argoat et de retrouver la voie verte. En effet en aval, et sur 12 kms, le lac artificiel de Guerlédan à pris place sur la vallée du Blavet. C’est ce lac qui empêche aujourd’hui la navigation Fluviale sur le canal Brest Nantes. Casse croûte pris au bord du lac, nous visitons Mur de Bretagne... où il n’y a pas grand chose à voir. Nous retrouvons le canal après le barrage et poursuivons jusqu’à Pontivy, ses vieux quartiers et son Château où nous posons nos sacoches au camping. 63 kms ce jour.
Jour 13, nous quittons nos charmants et accueillants hôtes direction Huelgoat dans la brume du matin, avec une belle ascension, ou nous arrivons un jour de marché. Café, achats de quelques provisions, promenade au bord du lac et, après quelques kms nous rejoignons la voie verte qui va de Roscoff à Nantes. Outre une pause à Carhaix-Plouguer nous suivons cette piste pendant plus de 40 kms. C’est une ancienne voie de chemin de fer recouverte d’un sable calcaire plutôt de bonne qualité. Pour le couchage nous décidons, vu les orages annoncés, de rechercher un hébergement. Nous trouvons sur internet une chambre disponible, uniquement ce jour la, à l’Ecluse 150 « chambres et Rustines ». Nous quittons donc la voie verte à Rostrenen pour rejoindre le canal, où nous plongerons, et découvrir le bel accueil dans cette ancienne maison éclusière entièrement rénovée qui fait également snack, petite épicerie, dépôt de pain, petit déjeuner, pompes et rustines... avec une terrasse au bord du canal. Nous y passerons une bonne soirée. Nous apprenons que nous avons eu de la chance car au moment où nous nous sommes connectés pour réserver il venait d’y avoir un désistement et que tout est réservé des semaines à l’avance. 64 kms réalisés ce jour.
Jour 11 et 12, nous voilà reparti sur la route avec nos sacoches et notre tente de camping après une journée de repos réparatrice. Direction Chateaulin « par monts et par vaux » où nous déjeunons après 20 kms. D’autres clients du restaurant nous voyant arriver avec notre bardas s’intéressent à nous, Nous avons des échanges sympathiques. Nous suivons alors sur 20 nouveaux kms le canal de Nantes à Brest, c’est plat, reposant mais plutôt monotone par rapport aux routes parcourues depuis 10 jours. Nous plantons notre tente à Pont Coblant dans un camping municipal, base de loisirs avec canotage, jeux pour enfants et buvette ouverte jusqu’au départ du dernier client. Un agréable lieu de rencontres. Pour nous rafraîchir nous plongeons une tête dans le canal. Une pluie fine nous surprend ce mercredi matin. À notre levé un couple de retraité circulant dans un fourgon aménagé de 1996 (Qui avait accepté la veille que nous mettions notre linge à sécher sur leur fil tendu) nous propose de venir déjeuner à l’abris sous leur auvent et nous offrent le café. nous discutons Longuement avec ce couple qui a divorcé ensemble il y a 46 ans et qui se sont retrouvés il y a 2 ans et pris la route ensemble, elle résidente Corse et lui habitant dans la Drome. Depuis ils roulent, belle histoire.
Soleil revenu et Materiel séché nous quittons le canal pour monter dans les monts d’arrée à Loquefret, hameau Couzanet, pour rendre visite à un neveu de Monique et sa charmante compagne qui y résident et faire connaissance avec leur fils de 3 ans que nous ne connaissions pas encore. Nous faisons halte à Pleyben et son célèbre enclos paroissial avant de reprendre la route. Après notre arrivée, après 24 kms et à la fin d’une très longue côte. visite à pied du Chao de Marcoul, sous une légère pluie fine, suivi d’un bon repas familial et d’un bon lit.
Jour 9 et 10. Après près de 500 kms déjà parcourus nous décidons dimanche de rejoindre Douarnenez pour trouver un camping et prendre un peu de repos en faisant un lundi sans vélo. Nous découvrons dans le quartier de Tréboul un endroit sympathique pour camper avec, à proximité, une plage des sables blancs au charme désuet et une promenade surplombant la mer et des petites criques de sables très agréables. Belle journée relâche avant de quitter la mer demain en rentrant dans les terres pour rejoindre le canal de Brest à Nantes. À suivre.
Jour 8. Si pour nous ce voyage va continuer avec nos sacoches, c’était le dernier jour pour Karine et Jacques. Pour ponctuer leur séjour, 76 kms de parcouru pour rejoindre, après beaucoup de bosses et un bon vent toujours de face et une pause à Audierne, la symbolique point du raz. Merci à Karine pour sa toujours bonne humeur et à Jacques qui a toujours été au petit soin pour nous par une intendance sans faille. Nous regrettons déjà leur compagnie.
Jour 7. Départ de Concarneau en fin de matinée ayant consacré celle-ci aux règlements des problèmes d’intendances (lessive...) et d’un rafraîchissement dans la piscine du camping. Dans les premiers kms nous rencontrons un Long et dure raidillon où avec Karine, malgré ses qualités de cycliste, nous sommes obligés pour la première fois depuis le début de ce circuit de mettre pied à terre. Souffle repris, nous voilà pour une halte reconstituante au Cap Noz où nous assistons des cycliste en perdition avec un vélo crevé sans aucun moyen de réparation. Nous retrouvons ensuite, sous une lourde chaleur, la voie 5 qui nous mêne à Beg Meil, puis par de trop long chemins calcaire jusqu’à Bénodet. Nous longeons de nombreuses plages où une foule, rarement vue jusque-là, s’agglutine, chaleur aidant. À Benodet nous empruntons le bac pour rejoindre Sainte Marine. À nouveau un chemin calcaire le long d’une grande plage fort fréquentée nous amène au charmant village traditionnel de l’Ile-Tudy. Nouvelle traversée en Bac pour rejoindre Loctudy, gros port sans intérêt particulier. Après 47 kms, le camping en bord de mer atteint, cela permet à Karine et Monique de faire leur maintenant traditionnel bain de mer. Pour une première fois Jacques et moi-même avons décidé d’y plonger une tête.
Jour 6, en route vers Concarneau en trouvant (enfin) un balisage bien matérialisé de la voie 5. « La Bretagne développe aujourd’hui un itinéraire cyclable littoral. La future voie 5 longera de près ou de loin les grèves, baies et côtes déchiquetées et guidera le voyageur de port en plage de Roscoff à Saint Nazaire. »
Nous découvrons ainsi de beaux petits village et ports de pêche, avec une halte dans le réputé village de Pont Aven, ses galeries de peinture et ses biscuiteries. Après 62 kms et un dénivelé en hausse (653m) nous prenons le temps de visiter Concarneau et sa bien conservée ville close, sans oublier de déguster une gourmandise bien méritée.
Jour 5, nous voici de nouveaux sur nos vélos pour rejoindre le Pouldu commune de Clohars-Carnoët. Nous trouvons notre route grâce à mon GPS vélo Garmin. Il a le mérite de nous trouver pistes cyclables et petites routes nous évitant ainsi les routes à trop grandes circulations, sans nous les éviter totalement lorsqu’il s’agit de traverser des Ria, tel celui d’Etel, passages obligés. Nous prenons tout d’abord la direction de Port Louis, situé à l’entrée de la rade de Lorient, et sa citadelle. Pour traverser la rade nous choisissons le bateau-bus pour rejoindre le port de pêche de Lorient pour un coût de 1,50€ par personne, vélo compris. Notre GPS nous guide, pour sortir de la ville, sur les nombreuses voies cyclables de Lorient y compris sur les voies centrales réservées aux bus. Un régal.
Après le pont de Saint Maurice sur la Laïta, dans la montée qui suit, notre bon GPS nous indique un chemin sur la gauche, vu son état très broussailleux nous renonçons à l’emprunter. Plus loin il nous incite à prendre une petite route qui se transforme vite en chemin, à peine marqué, en bord de champs et haies. Hésitants nous continuons toutefois. Nous rejoignons alors les bords de la Laïta sur un chemin « muletiers » bosselé, caillouteux, traversé de racines où nous sommes tenu de mettre bien souvent pied à terre et pousser les vélos dans des raidillons. Un groupe de randonneurs nous indique que ce chemin est interdit aux vélos et qu’il nous reste trois kilomètres à parcourir... le paysage est toutefois magnifique et finissons par retrouver une route avec une très belle côte pour nous sortir de cette aventure et trouver notre camping et, après 64 kms, un bon bain de mer pour ces dames. donc GPS oui mais sans oublier de vérifier les cartes sur papier...
4ème jour. Aujourd’hui nous faisons la boucle, à partir de Carnac, de la presqu’île de Quiberon. Un temps idéalement calme et ensoleillé, des paysages magnifiques et une foule bien moins dense par comparaison avec ce que nous avons connu d’autres étés. 55 kms au compteur également réalisé par notre conducteur du camping-car qui était en repos de conduite ce jour.
Les trois premiers jours. Samedi 1 août nous nous retrouvons avec un couple de neveux normand (Karine et Jacques) à Mesquer chez une amie où nous pouvons laisser nos véhicules. Samedi après midi nous faisons nos 45 premiers kms pour rejoindre Batz sur mer et le Croizic en passant par Piriac, la Turballe (et son important port de pêche) et surtout les marais salants où nous découvrons des Paludiers en plein travail. Pour cette première semaine nous avons la chance d’avoir l’assistance d’un camping car, conduit par notre neveu, ce qui nous facilite vraiment l’hébergement. Ce ne sera pas de même à la fin de cette semaine. Dimanche en route pour Damgan en traversant de nouveau les marais pour visiter Guérande (Belle cité médiévale fortifiée) et en passant par le barrage d’Arzal et son écluse. 69 kms à la fin de la journée. Lundi 62 kms pour rejoindre Carnac, en prenant le passeur entre port Navalo et Locmariaquer, à l’entrée du golf du Morbihan, et en passant par le tumulus de Kercado et les renommés alignements de Menhirs. Beau temps pour ces premiers jours.