Le train du désert, Mauritanie

par Serge Fauve  -  22 Février 2022, 08:38  -  #Albums photos

Vous trouverez ci-après le compte-rendu de notre magnifique voyage en Mauritanie. Il est réalisé grâce au carnet de voyage de Monique et aux photos et souvenirs de Serge.

Notre parcours à partir d'Atar

Notre parcours à partir d'Atar

Jour 1. Samedi 29 janvier 2022. Nous embarquons vers 8 h du matin direction Atar en Mauritanie en compagnie d'Agnès et Richard, fidèles compagnons de nos voyages Africains. Arrivée vers 12h heure locale (-1 heure de décalage horaire). Visa obtenu, nous nous retrouvons avec un (gros) groupe de 22 personnes. Pris en charge par Sid Ahmed, un sympathique et compétent accompagnateur guide, nous partons dans 2 minibus vers l'oasis d'Azougui et découvrons en route une belle barre rocheuse, une terre sèche et pierreuse et un habitat rustique et dispersé. Nous faisons nos premiers pas dans le sable dans une auberge où nous dormirons dans des Tikits (cases traditionnelles construites avec des troncs de tamaris et recouvertes de palmes) après avoir visité un village bien désert et rencontré quelques habitants. Après un agréable diner sur une terrasse nous allons nous coucher sur un fin matelas individuel posé au sol. Le vent pénètre à travers les palmes et les moustiques aussi. Monique ne supporte pas la moustiquaire et elle le paiera bien. Pourtant en Mauritanie la sécheresse règne car aucune goutte de pluie n'est tombée depuis 4 ans.

Le train du désert, Mauritanie
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Jour 2. Dimanche 30 janvier. Après un petit déjeuner copieux nous voila partis sur une route récente (2011) dans nos 2 véhicules pour la gare de Choum où nous monterons dans le train du désert. Quelques arrêts photos où nous apprécions le paysage diversifié entre l’important dénivelé des 2 plateaux et où nous découvrons de nombreuses traces de Stromatolithes en cercles concentriques sur des pierres fossilisées. Elles ont contribué à la création de notre atmosphère il y a plus de 700 millions d’années.

Vers 11 heures nous arrivons dans une gare située en plein désert sans aucun bâtiment autre que quelques habitations éparses. Notre train nous attend et nous serons le seul groupe à l’emprunter. Nous sommes accueillis par le conducteur, le cuisinier et son aide qui préparera et nous servira régulièrement le thé à trois reprises à chaque fois. Le premier est le thé de la vie, le deuxième celui de l’amour et le troisième de la mort. le train comporte la voiture motrice, un ancien wagon autorail aménagé au niveau inférieur en grand salon de façon très cosy (entièrement tapissé de wax et avec des banquettes et coussins multicolores). L’étage plus traditionnel dans son organisation est aussi chaleureux et confortable. Suit un wagon lit avec 6 cabines de deux couchettes assez confortables et la cuisine. 
Tout au long du trajet nous pouvons monter par groupe de quatre dans la tractrice et pouvons tant savourer la conduite du sympathique conducteur que l’immensité du désert. Nous nous arrêtons par deux fois sur des voies de garage (situées tous les 40 Kms) pour laisser le passage au train de la mine. Un copieux repas nous est servi pendant les cinq heures de voyages pour nous rendre à Zouérate. Arrivés nous nous installons dans un hôtel de bonne qualité où nous sera servi un diner bien savoureux avant de sombrer dans le sommeil.
 

Le train du désert, Mauritanie
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Jour 3. Lundi 31 janvier. Après le petit déjeuner où nous sont servis de bons croissants ! Nous partons découvrir l’impressionnante mine de fer à ciel ouvert. Les pierres extraites ont une teneur jusqu’à 89 % de fer. Un balai incessant de gigantesques camions transporte le minerai extrait dans un premier concasseur géant. Cette matière grossièrement broyée tombe sur un long tapis roulant qui l’achemine vers un deuxième puis un troisième broyeur avant d’être chargée en direct dans les wagons du train de la mine. Plus de 200 wagons, qui forment un train d’environ 2,5 kms, sont alors chargés en moins de deux heures.

Cette découverte est suivie d’une visite de Zouérate puis d’un déjeuner surprise dans la famille de notre guide Sidi Ahmed. Il nous fait l’honneur d’un Thieboudienne, plat traditionnel à base du poisson Capitaine agrémenté de multiples légumes et riz et d’une sauce légèrement épicée. Cela a été préparé et servi par sa famille qui nous a gâtés comme des rois. Un régal.

Après un moment de repos nous nous rendons à la coopérative des femmes veuves qui travaillent pour nourrir leur famille et élever leurs enfants. Elles fabriquent des bijoux avec des pierres qu’elles façonnent avec beaucoup d’application et patience. Nous les encourageons par l’achat d’un collier.
Nous poursuivons en nous rendant dans l’ambiance vivante et colorée du marché que nous apprécions particulièrement. Toutefois il est difficile de réaliser des photos représentant la réalité locale car nous essuyons beaucoup de refus.

Il est temps de regagner notre train pour dîner et ensuite y dormir. Nous faisons le choix d’une des six cabines pendant que d’autres dormiront collectivement  sur des matelas disposés sur les 2 niveaux de l’autorail. Direction Ben Amira dans les soubresauts et changements de voie agités pour laisser passage au train de la mine. 

Le train du désert, Mauritanie
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Jour 4, mardi 1 février. Le TGV ( Train à Grandes Vibrations) stoppe définitivement sur une voie de garage à Ben Amira, son parcours à 3 heures du matin ce qui nous permet de poursuivre un sommeil plus paisible. Au matin nous gagnons dans des 4/4 notre campement saharien situé au cœur du désert. Il est composé de tentes mauritaniennes traditionnelles appelées Khaïmas qui se prononcent « Raï-ma» installées au pied du troisième plus gros monolithe au monde composé de granit noir.  De là nous partons à pied sur le sable (avec nos gourdes bien remplies d’eau et sous une chaleur supportable) pour une ballade de 7 kms afin de rejoindre le monolithe d’Aïcha. Nous y déjeunerons et nous reposerons à l’ombre du rocher et de ses grottes confortablement installés sur des chaises, nattes et tapis apportés dans les 4/4 par nos hôtes. Moment magique, dans un lieu surréaliste, où certains d’entre nous s’adonneront même à la pétanque avec les expérimentés joueurs locaux. Le tour à pied du monolithe (environ 3 kms) nous permet de découvrir des peintures rupestres ainsi que l’exposition permanente en plein air réalisée a l’occasion du nouveau millénaire par 19 sculpteurs venus du monde entier, dont trois Français, pour graver remarquablement les rochers locaux. Nous découvrirons également une grande faille naturelle sur le monolithe baptisée ici l'origine du monde (en référence à l'oeuvre de Courbet). J'espère que ma photo est bien significative...

Dans l’après-midi nous rejoignons à pied ou en véhicules notre campement. En soirée nous sommes réunis autour d’un feu de bois et assistons à la cuisson d’un pain dans le sable à la manière Touareg et ferons profiter à nos hôtes de notre répertoire de chansons de colonies de vacances. Nous dégusterons ce pain tout chaud (et croquant quelque peu sous la dent) au cour de notre dîner.

Notre nuit s’annonce très venteuse et par deux fois de fortes rafales soulèvent notre entrée de tente et nous aspergent de sable. Nos voisines auront moins de chance avec l’effondrement sur leur lit de leur Khaïmas. C’est alors une agitation à l’aide de lampes frontales pour réparer, replanter, recoudre les attaches, retendre et sécuriser les toiles à l’aide de grandes pelletées de sable. Dans cet univers très agité et tout à la fois feutré Monique, qui a à peine vu le marchand de sable passer, dort d’un bienheureux profond sommeil réparateur et sera surprise le lendemain de découvrir l’étendue de l’aventure de la nuit.

Le train du désert, Mauritanie
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Jour 5, mercredi 2 février. Des guides Français présents sur place cherchent des volontaires pour tester la première voie touristique qu’ils viennent d’ouvrir sur le monolithe de Ben Amira. Ils nous annoncent une montée sans difficultés particulières et réalisable par tout un chacun. Moi, Serge, tenté par cette première montée touristique jamais réalisée sur cette énorme masse de granit noir haute de plus de 600 mètres, je me porte volontaire. Nous voici grimpant au tout début dans un amas de rochers qui me font prendre conscience que la « ballade » ne sera pas si facile que prévue. Outre les 4 guides, 4 « collègues touristes » semblent bien expérimentés pendant que les trois autres, dont je fais partie, n'ont pas la même expérience. Arrivés sur une pente bien raide et bien lisse les guides proposent aux maillons faibles d’être assurés à l’aide de cordes ce dont je ne conteste nullement l'utilité et me sens plutôt bien rassuré. Arrivés sans encombre au sommet nous découvrons une magnifique vue sur le désert qui nous récompense bien de nos efforts.  Après un réconfortant pique-nique nous entamons la descente où nous serons de nouveaux encordés dans le difficile passage. Un merci tout particulier à René qui a assuré et sécurisé l’ensemble de ma descente et une pensée pour Joëlle avec qui nous nous sommes bien encouragés et soutenus mutuellement. Bref une aventure ouverte à des montagnards un peu avertis et non pas à des touristes lambdas. Cela restera pour moi une belle aventure et un beau souvenir.
Pendant ce temps nos collègues ont fait à pied le tour du monolithe et ont déjeuné. Après une sieste (et une aquarelle pour Monique) ils sont partis pour visiter des familles dans le village isolé de Ben Amira. Nous, nous partons vers 16 heures rejoindre ce village où nous serons accueillis par une sympathique famille qui nous offrira le thé et avec qui nous pourrons bien échanger. Les jeunes filles de la famille nous proposent même de danser en musique. Un merveilleux moment, ce qui ne sera pas totalement le cas pour Monique dans la famille où elle a été accueillie car personne ne parlant la même langue le dialogue a été plus difficile.

Nous regagnons notre campement pour une nuit un peu plus calme malgré le léger vent de sable qui a soufflé toute la journée. 

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Jour 6, jeudi 3 février. Après une nuit un peu plus fraîche, où nous avons dû sortir les duvets, et un bon petit déjeuner (œufs durs, petites crêpes, pain, confiture, beurre, vache qui rit, jus de mangue et de goyave, lait concentré, thé et café…) et bagages déposés dans les véhicules, nous voici à pied pour parcourir les 5 kms désertiques qui nous séparent de notre train stoppé à Ben Amira. Le ciel est bien dégagé, le vent très léger et la température est douce. Nous apprécions ce bon moment dans cet univers très calme. 
Arrivés dans le petit village de Ben Amira nous visitons l’école forte de 22 élèves mixtes regroupés en une seule classe unique (avec tous les niveaux). Ils nous accueillent par une chanson chantée avec ardeur. Le maître est dépourvu de tout, hormis quelques livres éducatifs dont il ne dispose pas en nombre suffisant pour les fournir à chaque élève. Nous nous demandons comment les aider et faisons un petit don. Les femmes du village ont organisé à notre intention, et celui d’un autre groupe venu pour rejoindre le train, un petit marché où Monique investit dans une charmante tenue locale avant de réaliser une petite aquarelle.

Le train de la mine passé, nous pouvons emprunter la voie pour notre dernier trajet ferroviaire, agrémenté du déjeuner, vers Choum. Arrivés à destination des véhicules nous attendent pour un trajet, à travers l’immensité désertique de l’Adrar mauritanien et ses immenses canyons, vers la cité millénaire de Chinguetti. 
Après avoir déposé nos bagages dans les tikits d’une auberge nous nous rendons dans un majestueux endroit du désert, composé de dunes telles que nous les imaginons dans nos rêves, pour assister au coucher du soleil. Au loin une impressionnante caravane de Dromadaires passe…

De retour à l’auberge la douche s’avère bien compliquée avec de nombreuses coupures d’eau liées à la pompe et je dois m’armer de patience pour attendre l’eau après m'etre savonné, ce qui nous fait bien prendre conscience des difficultés locales. Monique et d’autres font le choix du seau d’eau…

Le train du désert, Mauritanie
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Jour 7, vendredi 4 février.  La nuit fut longue sur nos légers matelas posés à même le sol. Nous sommes vraiment trop habitués au confort qu’ici ils ne peuvent imaginer. En début de matinée nous partons à pied pour une visite des rues bien ensablées de Chinguetti, ville inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1996, grande métropole culturelle depuis la fin du XVI siècle et 7ème ville sainte de l’Islam. La nouvelle ville bordée par de nombreuses maisons d’hôtes en belles pierres sèches est séparée de la vielle ville par un oued aujourd’hui asséché. Le déplacement est du à l’avancée régulière des dunes de sable qui submergent les habitations. Une première plus ancienne ville est maintenant totalement enfouie sous le sable. Nous admirons dans la vieille ville le célèbre minaret carré de la mosquée et les rues et habitations en réhabilitation, non pas pour en faire à nouveau usage d’habitations mais pour en conserver le souvenir et en faire un lieu de visite.

Nous visitons une des 10 bibliothèques de la ville et admirons des manuscrits très anciens, véritable mémoire littéraire du Sahara. La conservation de ces témoignages du passé, pour certains rédigés sur des peaux de gazelles, est très difficile. Ils sont écrits au calam (fabriqué avec de l’herbe à chameaux) en arabe ancien ou classique et appartiennent à des privés qui se les transmettent de générations en générations. 
Après un pique-nique sous les palmiers dans une rafraîchissante oasis nous reprenons la route vers Atar. Nous faisons une halte en cours de trajet pour admirer quelques peintures rupestres et une autre pour profiter d’un point de vue époustouflant sur Amogjar et le « Fort Saganne » où a été tourné le célèbre film. 
Arrivés à Atar nous nous rendons sur le marché pour quelques achats souvenirs et nous installons à l’hôtel pour notre dernière soirée et nuit. 

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Jour 8, samedi 5 février. Après une bonne dernière nuit nous partons vers l’aéroport afin de réaliser notre test antigénique (à oui, nous avions presque oublié la Covid pendant ce séjour) et, tous négatifs dans notre groupe (ce qui n’est pas le cas pour une autre voyageuse), nous envoler vers 12 heures pour Roissy.
Nous garderons le souvenir d’un voyage bien rempli avec de belles rencontres et de merveilleux souvenirs plein la tête. Peut être un peu trop court et avec le sentiment d’impuissance face aux besoins des populations rencontrées dans le désert. 

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M
Passionnant votre récit de voyage !<br /> Quelle bonne idée d'associer photos et aquarelles de Monique, ça m'a rappelé les carnets du Maroc de Delacroix que j'aime tant.<br /> Le raffinement de la décoration des objets: vaisselle, tentures, tissus des vêtements, même la bouteille de gaz sculptée de petites fleurs, devrait être imité partout tant l'œil se réjouit de toutes ces beautés.<br /> La vue du désert prise depuis le sommet du monolithe, avec tout en bas et minuscule le campement de tentes, donne le vertige.<br /> Le tri sélectif m'a fait bien rire !<br /> Enfin mon rêve de voir un jour la bibliothèque millénaire de Chinguetti est en partie réalisé grâce à vous deux.<br /> Les couleurs au cours de votre voyage deviennent de plus en plus violentes et les ultimes photos du désert laissent croire qu'il est fait d'or liquide.<br /> Merci beaucoup pour votre partage, je voulais prendre tout mon temps pour vous lire : j'ai bien fait, je me suis régalée<br /> Je vous embrasse bien tous les deux
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F
bonjour Serge et Monique, j'ai pris un immense plaisir à lire le récit de votre périple. C'est riche d'un tas de détails qui font que l'on s'y croirait presque. Les dessins de Monique sont très réussis et plus BRAVO pour ces très belles photos. Amitiés. Philippe
Répondre
S
Merci beaucoup, mais nous sommes encore loin de tes talents d'écrivain
M
Bonjour Monique et Serge<br /> quel merveilleux voyage vous avez effectué, cela fait rêver, toutes ces couleurs et tenues chatoyantes, des paysages à couper le souffle, j'ai même reconnu un bédouin et sa compagne qui n'étaient pas du coin - rires-<br /> Merci au photographe et à tes comptes rendus Serge.<br /> grosses bises à tous les 2
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S
Les 2 bédouins te remercient et te font également des gros bisous.
F
Merci pour ce magnifique récit, de jolies photos, les dessins de Monique. Que de bons souvenirs engrangés .
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S
Merci beaucoup, c'est très sympa.
M
ça me rappelle des souvenirs de ma Jeunesse en AFN : Tunisie, Lybie et Algérie, 30 mois, 1 permission,<br /> Blessé 2 fois, Sergent GENIE PARACHUTISTE. Contingent 55/2B oct 55 à mars 58, 3 NOEL là-bas<br /> L'esprit de famille existait entre les Appelés 18 mois-Maintenus 30 mois, on n'oublie pas...
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S
Que de beaux souvenirs malgré les moments difficiles et blessures que tu as vécu. Cela forme un état d’esprit ouvert aux autres que tu as su toujours garder. Bonne santé à toi. Amitiés.