La nouvelle ravit Serge Fauve, le maire (PS) de Marboué : « Les premières rencontres avec le Syndicat intercommunal de développement économique du Dunois (SIDED), que je préside et qui gère la zone d'activité, ont eu lieu en 2012. Le projet était alors approuvé par l'ensemble de ses membres… En juillet 2013, on signait le compromis de vente du terrain, qui nous appartient, avec la société. Et enfin, cet après-midi (mardi, ndlr), Vol-V Biomasse l'achète. »
Pas de nuisances
Le projet a un peu traîné en longueur puisqu'initialement il était prévu que l'usine sorte de terre fin 2015. Mais selon Serge Fauve, cinq années n'est pas un temps si long pour implanter une telle entreprise. Et puis surtout, « l'achat de ce terrain d'un peu plus de deux hectares, situé le long du chemin de fer, montre la volonté de Vol-V Biomasse de poursuivre son projet : cela veut dire que tout est organisé, et qu'ils sont prêts à commencer les travaux. »
La construction de l'usine devrait en effet débuter bientôt : « Le démarrage du chantier est prévu pour mars 2017. Les travaux dureront entre dix et douze mois, avant la mise en service du site », informe le maire.
Le principe de cette usine, qui doit fonctionner avec très peu d'employés ? À partir de milliers de tonnes de matières organiques collectées auprès d'industries locales (supermarchés, restaurants…) et d'une quarantaine d'exploitations agricoles locales, qui fourniront notamment de la paille, l'usine est censée produire environ 3,1 millions de mètres cubes de biogaz par an.
Ce biogaz sera épuré pour garder le biométhane, dont les caractéristiques sont similaires au gaz naturel, qui sera ensuite envoyé dans le réseau GRDF. L'usine de Marboué fournira ainsi une partie du gaz utilisé par les Dunois et Marbouésiens.
Par ailleurs, « l'usine ne produira pas de boues », rassure Serge Fauve, mais du digestat, un résidu qui retournera sur les terres agricoles, qui peuvent en tirer bénéfice. L'absence de boues ainsi que le stockage en intérieur de toutes les matières organiques, qui arrivent au début du processus, devraient faire que cette usine ne sera pas une nuisance pour le voisinage. Et cela Serge Fauve le sait bien : « C'est ce que les gens ont tendance à redouter le plus. »
La méthanisation permet de produire du biogaz, qui souvent est transformé en électricité, avec une grande chaudière, thermique, et l'électricité est injectée dans le réseau. Là, nous n'avons pas cette dernière étape : le gaz est directement injectée dans le réseau GRDF.
Le gaz que l'on va consommer à Marboué Châteaudun va provenir, en grande partie, de l'usine de méthanisation. Directement au consommateur, sans transformation entre les deux. Une transformation en moins, c'est plus économique. Quand on fait de la méthanisation, on produit du gaz, qui est brûlé, et transformé en électricité. Il y a un système de refroidissement, etc.
Là, il n'y a pas cette étape-là. Gaz est produit par des déchets compostés, injecté directement dans le réseau : on ne saura pas si c'est du gaz produit à Marboué ou ailleurs. Il sera traité de façon à avoir la même odeur que le gaz "normal". Déchets végétaux organiques, déchets alimentaires puisque les supermarché ont obligation de recycler leurs déhets, des déchets de restauration des restaurants qui ont aussi cette obligation…
Dans leur processeur, il y aura beaucoup de pailles, ils vont travailler avec une quarantaine d'agriculteurs. Avec leur système, il n'y aura pas de boues dedans, c'est important de le préciser car souvent c'est le problème, pour les gens. Et tout ce qui reste, les digestat, sera repris par les agriculteurs et répandu dans les champs. Tout ce qui est vidé l'est à l'intérieur d'un bâtiment, pas à l'air libre.
La méthanisation permet de produire du biogaz, qui souvent est transformé en électricité, avec une grande chaudière, thermique, et l'electricité est injectée dans le réseau. Là, nous n'avons pas cette dernière étape : le gaz est directement injectée dans le réseau. GRDF. Le gaz que l'on va consommer à Marboué Châteaudun va provenir, en grande partie, de l'usine de méthanisation. Directement au consommateur, sans transformation entre les deux. Une transformation en moins, c'est plus économique. Quand on fait de la méthanisation, on produit du gaz, qui est brûlé, et transformé en électricité. Il y a un système de refroidissement, etc. Là, il n'y a pas cette étape-là. Gaz est produit par des déchets compostés, injecté directement dans le réseau : on ne saura pas si c'est du gaz produit à Marboué ou ailleurs. Il sera traité de façon à avoir la même odeur que le gaz "normal". Déchets végétaux organiques, déchets alimentaires puisque les supermarché ont obligation de recycler leurs déhets, des déchets de restauration des restaurants qui ont aussi cette obligationæ Dans leur processeur, il y aura beaucoup de pailles, ils vont travailler avec une quarantaine d'agriculteurs. Avec leur système, il n'y aura pas de boues dedans, c'est important de le préciser car souvent c'est le problème, pour les gens. Et tout ce qui reste, les digestat, sera repris par les agriculteurs et répandu dans les champs. Tout ce qui est vidé l'est à l'intérieur d'un bâtiment, pas à l'air libre.
Mathieu Fiolet